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L O S C |
S T O R Y |
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la naissance du LOSC |
La saison 1943-1944
La saison 1943-1944 s'est déroulée sous la forme de deux championnats :
un championnat national comprenant des équipes fédérales, créées par le Colonel PASCOET, Commissaire Général aux Sports du gouvernement en place, en début de saison, et regroupant les meilleurs joueurs professionnels des régions concernées. Ce championnat fut dominé par LENS-ARTOIS, devant LILLE-FLANDRES, PARIS-CAPITALE, ILE DE FRANCE, BORDEAUX-GUYENNE et TOULOUSE-PYRENEES.
un championnat régional comprenant les clubs "amateurs" et regroupant les joueurs non fédéraux. Le groupe Nord comprenait l'Olympique Iris Club Lillois (issu de la fusion de l'Olympique Lillois et de l'Iris Club de Lambersart en 1941), le Sporting Club de Fives, les clubs de Roubaix et de Tourcoing (qui vons fusionner pour donner le C.O.R.T.), Orchies, Valenciennes ...
Le 20 juillet 1944, le Colonel PASCOET et la Commission de l'épreuve fédérale, dont le bénéfice perçu pour ce
championnat se monte à 6 millions de francs, décident de verser une prime aux six premiers du championnat fédéral, à
l'équipe de Normandie (pour sa sportivité) et aux dirigeants de Lens-Artois, pour un montant total de 203 000 francs.
Cette décision crée des mécontentements : pourquoi si peu ? pourquoi uniquement aux six premiers ? pourquoi uniquement aux dirigeants
de Lens-Artois ?
Les équipes fédérales sont ainsi remises en cause.
Le Stade Lillois
C'est dans ce climat contestataire que les dirigeants des deux grands clubs lillois, l'O.I.C. Lille et
le S.C. Fives, après plusieurs réunions et consultations (beaucoup de problèmes à solutionner, notamment l'amour-propre de
certains) annoncent officiellement le samedi 28 juillet 1944 la fusion de leurs diverses sections.
La Voix du Nord écrit : "Ce projet était envisagé depuis plusieurs années (notamment par Mr Henri JOORIS, président de
l'Olympique Lillois), car l'expérience a prouvé que deux grands clubs peuvent difficilement vivre dans l'agglomération lilloise,
d'autant que la proximité d'autres villes importantes comportant elles-mêmes de nombreux groupements sportifs empêche de drainer
la totalité de la clientèle des amateurs".
Les dirigeants, sous l'impulsion de Mr Henri KRETSCHMAR, dirigeant de l'O.I.C.L., entendent constituer un club omnisport qui
grouperait toutes les compétences sous un seul et même étendard. Tout ce qui, autrefois, pouvait diviser les deux clubs voisins serait
aboli. Si, jusqu'à présent, les deux sections professionnelles lilloises étaient chacune de son côté déficitaires (l'OL a une dette de
300 000 francs), il est permis de penser qu'une seule faisant des recettes plus importantes sera non seulement viable, mais permettra d'aider
le football amateur et les autres sports un peu moins favorisés. D'autre part, la question d'un stade lillois municipal se trouverait
simplifiée du fait qu'un seul groupement pourrait prétendre à l'utilisation des diverses installations.
Seul opposant, Mr Raymond SERGEANT, conseiller municipal, argumente qu'un seul club ne donnera plus qu'un match tous les 15 jours
(recette et spectacle) et qu'une seule subvention de la ville, d'où une perte de ressources pour couvrir les frais d'un nouveau
stade et la possibilité de favoriser les clubs avoisinants. Pour ne pas gêner l'action, il démissionne de son poste de vice-président au
comité de l'O.I.C.L.. Un nouveau nom et de nouvelles couleurs seront choisis (un referendum avec concours est envisagé).
Le 30 juillet, on parle de la suppression des équipes régionales.
Le 7 août, le comité d'honneur n'est pas encore constitué définitivement, mais un comité actif se dessine sous la présidence de
Mr Francis BONDUEL; deux membres restent à désigner. Un comité consultatif de douze membres a également été mis sur pieds. Pour le futur
nom du club, LILLE ATHLETIC CLUB aurait la faveur.
Le 15 août, au vue des circonstances actuelles qui ne permettent pas d'envisager le déroulement normal d'une compétition nationale
avec tous les déplacements qu'elle exige, la Fédération a décidé de se contenter d'épreuves officielles régionales ou locales. De ce fait,
les équipes fédérales sont supprimées et les joueurs concernés sont affectés, avec une licence spéciale, aux clubs à qui ils appartenaient pendant
la saison 1942-1943.
Le 17 août, le nom du nouveau club est arrêté : ce sera le "Stade Lillois". Le referendum pour la désignation des couleurs est abandonné et
le comité a fait le choix suivant : maillot blanc avec parements rouges orné d'un écusson représentant le "Lion des Flandres", culotte bleue et
bas bleus avec parements blancs.
Le 24 août, le comité est définitivement constitué et se présente de la façon suivante :
Président Général : |
Francis BONDUEL |
Pour la section Football :
Président : |
Louis HENNO | ![]() |
Vice-Présidents : |
Henri KRETCSHMAR et Marcel VEROONE | ||
Secrétaire : |
Marcel DASSONVILLE | ||
Trésorier : |
Maurice WAUQUIER | ||
Commission professionnelle : |
Albert FLOUQUET, Léon DENGLOS, STEINT et PINEAU | ||
Commission amateur : |
MARTIN (président), GRASSIN et AUPERT (vice-Présidents), André CHEUVA, Fernand WAQUIER et F. LEFEBVRE | ||
Entraîneur : |
Georges BERRY | ||
Moniteur d'éducation physique : |
WARTELLE | ||
Masseur : |
Hector FLOHART | ||
Médecins fédéraux : |
DELZENNE, SOULEZ et DELNATTE |
Les premiers transferts ...
Viennent du Sporting Club de Fives :
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![]() | BOURBOTTE François (30 ans) |
TANCRE Albert |
CROS Adrien |
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![]() | TEMPOWSKI Boleslas dit Bolek (23 ans) |
DOLLY Guy |
ainsi que :
BERRY Georges (41 ans, entraîneur) |
BIHEL René (28 ans) |
SOMERLINCK Marceau (22 ans) |
JADRZEJCZAK dit JADREJAK Joseph (26 ans) |
WAWRZENIAK dit WAGGI Edouard (32 ans) |
DEBRUYCKERE Paul (31 ans) |
DESSERTOT Maxime (31 ans) |
DIETRICH Marcel |
DE CECCO Jean (19 ans) |
DE CECCO Walter |
FUDALA |
MARESCAUX |
SECQ Gérard |
DUDZIAK Marius |
TRENELLE |
DELEUS |
Viennent de l'Olympique Iris Club Lillois :
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![]() | LECHANTRE Jean (22 ans) |
KRETSCHMAR Jean-Jacques (19 ans) |
ainsi que :
BIGOT Jules (29 ans) |
BARATTE Jean (21 ans) |
LEPORCQ Emile |
STRICANNE Marceau (24 ans) |
DARUI Julien (28 ans) |
KERKHOVE Albert |
STEFANIAK Casimir (24 ans) |
REMY Emile (21 ans) |
VAN BELLE Albert (25 ans) |
GOKELAERE Jean |
CHEUVA André (36 ans) |
CAPELLE André |
LINSKENS Jean (17 ans) |
NICOLLE (16 ans) |
JALLAGEAS Jacques (junior) |
THISSE |
HODEN |
MAHIEU |
CHATEAU |
GUERY |
DUCASTELLE Charles (Délégué) |
Le 25 août, Roger DESCHODT (22 ans), du Stade Orchies, signe au Stade Lillois.
Les premiers matches
Le 8 septembre, alors que les matches ont repris à Paris, Louis HENNO déclare : "Notre problème est double :
d'une part, nous devons savoir sur quelles bases nous repartirons, d'autre part, présenter notre dossier de demande
de fusion que les circonstances ne nous ont pas permis de transmettre plus tôt. Quand tout cela sera mis au point, on
rejouera aussitôt à Lille et vous ne courrez aucun risque de dire que l'équipe lilloise rencontrera des formations belges et
britanniques".
Le 16 septembre se déroule au Stade Jooris un match "probables" contre "possibles" et on prévoit pour le 24 deux équipes anglaises
contre les pros et les amateurs du Stade Lillois.
Le 17 septembre, l'ordonnance d'Alger du 02/10/43, portant sur le statut provisoire des groupements sportifs et de jeunesse, annule
toutes les créations, dissolutions ou fusions de groupements et associations sportives décidés, prononcés ou autorisés par l'organisme dit "
gouvernement de l'Etat français", par conséquent la fusion entre l'Olympique Lillois et l'Iris Club de Lambersart est annulée, et celle
entre l'O.I.C.L. et le S.C. Fives est sans valeur. L'I.C. Lambersart en profite pour reprendre son entité.
Le 20 septembre, les ex-pros ayant joué dans les équipes fédérales sont requalifiés dans leur ancien club; de ce fait, Roger DELEGLISE est qualifié
pour le Stade Lillois.
Le 24 septembre, en amical, les amateurs du Stade Lillois battent une sélection britannique par 5 buts à 4 :
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Debout : TOBY (masseur), SECQ, VAN BELLE, MAHIEU, KERKHOVE, CHEUVA, W. DE CECCO |
Accroupis : LEPORCQ (g), HODEN, KRETSCHMAR, J. DE CECCO, WAGGI |
A la suite, toujours en amical, les professionnels du Stade Lillois battent une autre sélection britannique par 3 buts à 1
(BARATTE 11e et 39e, BIGOT 87e) avec la composition suivante :
DARUI - JADREJAK, STEFANIAK, DESCHODT - BOURBOTTE, TANCRE - BIGOT, BARATTE, BIHEL, TEMPOWSKI, LECHANTRE
La recette se monte à 175 000 francs.
Le 30 septembre, en amical à Paris, devant 45 000 personnes, l'équipe de France libérée, avec DARUI, JADREJAK, BIHEL et le
remplaçant BARATTE, est battue par une sélection de la R.A.F. par 0-5.
Début octobre, l'ordonnance d'Alger (cf plus haut) portant annulation des fusions de clubs réalisées sous le commissariat général du
régime défunt plonge le football lillois dans le maquis de la juridiction. En effet, l'O.L. et l'I.C.L. devront en assemblée générale
dire s'ils sont disposés à se "remarier" et le S.C.F. et l'O.L. (ou O.I.C.L. en cas de désaccord précédent) auront ensuite à se prononcer
sur la fusion sous le nom de Stade Lillois.
Autre complication, le Stade Lillois n'existe pas pour le moment. Or, le club a été créé, il a fait des achats et pris des engagements.
Que va-t-il en advenir ? L'O.L. et le S.C.F. ne désirent pas repasser professionnels séparément et sont engagés dans le championnat amateur du
Nord. Comment sortir de cette situation délicate ?
Une solution est possible : l'O.L., l'I.C.L. et le S.C.F. retrouveraient leur autonomie amateur et un quatrième club, professionnel celui-là,
serait créé (Stade Lillois) avec les joueurs professionnels de ces trois clubs et une répartition des bénéficies.
Le 2 octobre, la FFFA agrée la fusion entre l'O.I.C. LILLE et le S.C. Fives sous le n°123 alors que l'O.I.C.L. n'a pas été légalement reconstitué.
Le 4 octobre, en amical, le Stade Lillois pro se déplace à Saint-Ouen pour rencontrer le Red Star. Le Red Star gagne par 3 à 2, et DARUI se casse le bras
dans un choc avec STEFANIAK, alors que le Stade Lillois mène par 2 à 1.
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Debout : BOURBOTTE, JADREJAK, DARUI, STEFANIAK, DESCHODT, BIGOT |
Accroupis : SOMMERLINCK, BARATTE, KRETSCHMAR, TEMPOWSKI, LECHANTRE |
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1er but pour le Red Star : ASTON résiste à DESCHODT et bat DARUI |
Le 8 octobre, le Stade Lillois pro reçoit, en amical à Fives, le Racing Club de Lens :
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Debout : BOURBOTTE, SOMMERLYNCK, STEFANIAK, DESSERTOT, TANCRE, JADREJAK |
Accroupis : STRICANNE, BARATTE, BIGOT, TEMPOWSKI, LECHANTRE |
Lens gagne par 3 à 0. Dans les vestiaires, après le match, une discussion éclate entre dirigeants et joueurs lillois. Ces derniers demandent
une augmentation des primes et une diminution du prix des places.
Le 13 octobre, au Stade Lillois, les anciens joueurs de l'équipe fédérale ont vu leurs primes augmentées en attendant la signature de leur
contrat : 700 francs pour match perdu, 100 francs pour match nul et 1 500 francs pour match gagné.
Dans certaines sphères lilloises, on souhaite la renaissance de l'Olympique Lillois ou que le nom de la fusion soit transformé en
Olympique Lillois.
Le 14 octobre, grâce à une prime de bon accueil et malgré la pression des dirigeants du Stade Lillois, MAHIEU, VAN BELLE, KERKHOVE et
HODEN signent au Stade Roubaisien.
Le 15 octobre, en amical, le Stade Lillois pro reçoit l'Excelsior de Roubaix avec la composition suivante :
DESSERTOT - JADREJAK, STEFANIAK, SOMMERLYNCK - BOURBOTTE, BIGOT - EQUIPART (essai), BARATTE, BIHEL, STRICANNE, LECHANTRE
Le Stade Lillois gagne par 2 à 0, grâce à BOURBOTTE (57e) et BARATTE (60e). Le même jour, Albert TORIS (19 ans), de la région parisienne, signe
au Stade Lillois.
Le 21 octobre, en amical, le Stade Lillois se rend au Parc des Princes pour y rencontrer le Racing Club de France avec la composition
suivante :
GOKELAERE - JADREJAK, STEFANIAK, SOMMERLYNCK - BOURBOTTE, BIGOT - EQUIPAR, BARATTE, BIHEL, STRICANNE, LECHANTRE
Le Stade Lillois gagne par 4 buts à 3, grâce à BARATTE (67e et 70e), LECHANTRE (80e) et BIHEL (86e).
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GOKELAERE détourne le ballon |
Le 22 octobre, en amical à Puteaux, le Stade Lillois bat la J.S. Puteau par 3 buts à 2, grâce à
LECHANTRE (31e), BIHEL (53e sp) et EQUIPART (77e).
Le même jour, Charles DEMEILLEZ, entraîneur de l'O.I.C.L., part pour Angoulême, emmenant avec lui les juniors lillois NICOLLE, JALLAGEAS et TORIS.
Le 23 octobre, après réunion, les dirigeants du S.C. Fives se déclarent partisans d'une fusion. Le même jour, le Stade Lillois pro dispute une rencontre amicale contre l'équipe de la R.F.A. au profit des familles de F.F.I. de Lille. La recette est de 143 000 francs.
Le 28 octobre, à Paris, Louis Henno est désigné pour représenter les clubs du Nord (Lille, Lens, Excelsior Roubaix) au comité de la Ligue Professionnelle, dont il sera le vice-président. Deux zones sont créées : Nord et Sud, et les vainqueurs de chaque zone se rencontreront pour le titre. Trois joueurs étrangers sont autorisés par équipe. Le salaire mensuel des joueurs s'échelonnera selon leur valeur de 3 000 à 5 000 francs, et ils percevront une indemnité mensuelle de résidence de 500 à 2 000 francs selon la densité de la population de la ville où siège le club. Les primes de match sont fixées à 250 francs pour un match nul et à 500 francs pour un match gagnant.
Le 29 octobre, en amical, le Stade Lillois pro se rend à Lens et fait match nul (1-1) grâce à KRETSCHMAR (48e).
Le même jour, VAN BELLE revient au Stade Lillois. Bolek TEMPOWSKI signe à l'US Valenciennes. Roger VANDOOREN (21 ans), du Stade - CAP, Roger CARRE (23 ans) du RC Roubaix et Edmond NOVICKI (32 ans) du FC Sète signent au Stade Lillois.
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![]() | CARRE Roger (23 ans) |
NOVICKI Edmond (32 ans) |
Le 1er novembre, en amical, l'équipe du Nord se déplace au Parc des Princes pour rencontrer l'équipe de Paris dans la composition suivante :
CRETEUR (Lens) - MAREK (Lens), STEFANIAK (Lille), GOUILLARD (Lens) - LEWANDOWSKI (Lens), OURDOUILLIES (Lens) - SIKLO (Lens), BARATTE (Lille), STANIS (Lens), CARRE (Lille), LECHANTRE (Lille)
Le Nord gagne par 3 buts à 1, grâce à LECHANTRE (7e) et STANIS (70e et 87e).
Et enfin le LOSC ! !
Le 2 novembre, les principaux dirigeants du Stade Lillois réunissent la presse sportive pour exposer les raisons de la fusion. Mr Henri KRETZSCHMAR déclare : "L'expérience fédérale a prouvé le désintéressement du public à l'égard des amateurs de l'O.I.C.L. et du S.C. Fives, les spectateurs allaient en masse aux matches fédéraux. Il était nécessaire et indispensable de s'unir pour vivre et prospérer. La gestion d'un grand club n'est pas seulement une question d'enthousiasme mais aussi et surtout de bilan financier."
Le 3 novembre, les joueurs signent leurs contrats au Stade Lillois. Seuls, DARUI et BIGOT attendent encore pour le faire. Par contre, DESSERTOT signe au QUESNOY.
Le 4 novembre, le nom de Stade Lillois est appelé à disparaître pour un nom plus "olympique".
Le 5 novembre, pour son premier match en championnat, le Stade Lillois pro se déplace au Parc des Princes pour rencontrer le Stade Français. Le Stade Lillois gagne par 2 buts à 1, grâce à BIHEL (13e) et LECHANTRE (16e).
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Debout : STRICANNE, BOURBOTTE, JADREJAK, FUDALA, STEFANIAK, SOMMERLINCK, BIGOT et Georges BERRY |
Accroupis : VANDOOREN, BARATTE, BIHEL, CARRE et LECHANTRE |
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BIHEL reprend la ballon de la tête devant VANDOOREN et BARATTE |
Le 6 novembre, le nom du club sera vraisemblablement "Olympique Sporting Club Lillois". Le maillot sera blanc cerclé de rouge (couleur de l'O.L.) et de bleu (couleur du S.C. Fives).
Le 8 novembre, le Groupement provisoire des clubs autorisés a accepté les affectations suivantes à l'O.S.C.L. : BIGOT, BIHEL, BOURBOTTE, CROS, DARUI, DOLLY, JADREJAK, REMY, STEFANIAK, BARATTE, DELEGLISE, LECHANTRE, SOMMERLINCK, STRICANNE, TANCRE et WAGGI.
Restent en litige : MULLER (Valenciennes, ancien O.L.), NOVICKI (Sète), VANDOOREN (CAP), PROUFF (RC Paris-Rennes), DUBOIS (Drocourt) et CARRE (RC Roubaix).
Le 11 novembre, DARUI est guéri, et reprendra sa place dans 8 ou 15 jours. Muller est qualifié au L.O.S.C. et Walter DE CECCO signe au Havre. 13 équipes du L.O.S.C. seront dimanche en rencontres officielles.
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MULLER Paul |
Le 12 novembre 1944, pour son deuxième match de championnat et son premier sous son nom définitif, le L.O.S.C. reçoit le Stade Havrais dans la composition suivante :
FUDALA - JADREJAK, STEFANIAK, SOMMERLINK - BOURBOTTE (cap), BIGOT - VANDOOREN, BARATTE, BIHEL, CARRE, LECHANTRE
Le L.O.S.C. gagne par 9 buts à 2, grâce à BARATTE (10e et 85e), BIHEL (21e, 32e, 43e, 47e, 67e et 75e) et LECHANTRE (25e).
L'aventure définitive du L.O.S.C vient de commencer. Cette saison 1944-1945 se terminera par une finale de Coupe de France contre la bête noire de l'époque, le Racing Club de Paris (0 - 3), mais la "Grande Equipe" qui dominera le football français pendant 10 ans est en construction, et dès la saison suivante (1945-1946) remportera un historique doublé Championnat-Coupe.
Mais ceci est une autre histoire...